De retour au bercail [Privé Mandolin + ...]

Merthorn... Un elfe noir différent aussi très attaché à sa liberté. Un principe pourtant simple en apparence mais si complexe quand on y pensait.

L'elfe noir avait fait tant de choses depuis son départ d'Arkol. Il savait clairement que les troupes flaxiennes avaient avancés sur les terres d'Arkol il y avait dix ans de cela. Durant toutes ces années, il s'était fait plusieurs ennemis au sein des flaxiens. Ayant enflammé des campements et tués plusieurs hommes rouges, comme il les appelaient. Armé d'une nouvelle cicatrice au visage infligé par un coutelas de l'armée adverse, il se dirigeait lentement et prudemment vers les terres d'Arkol.

Son histoire était très nébuleuse et n'avait aucune envie de la raconter mais il se tenait tout de même informé sur les faits et gestes de la résistance anti-flaxienne un peu partout au pays. Il avait clairement entendu que d'anciens alliés au sein des terres d'Arkol s'étaient rassemblés pour tenir tête à ces satanés rouges et que ceux-ci se rassemblaient bientôt. Malheureusement, il ne savait pas qu'il était beaucoup trop tard et que ce rassemblement était déjà fait.

Il avait aussi entendu que Mandolin, ce barde trop souriant et joyeux à son goût avait perdu le goût pour la musique et s'était converti à la voie guerrière de l'âme. Il avait aussi entendu que celui-ci était maintenant leader des troupes de la résistance. Il n'avait pas entendu que du bien sur ses actes mais cela importait très peu pour le rôdeur. Il sentait qu'un changement allait bientôt s'effectuer au sein du monde et l'elfe noir avait conscience qu'il pouvait très certainement faire pencher la balance. Si l'ancien barde voulait bien accepter l'aide d'un renégat, le rôdeur avait plus d'un tour dans son sac et pourrait très certainement être utile dans ce combat.

C'était dans ce but qu'il s'était dirigé vers ses anciennes terres d'appartenance. Là où tout était arrivé, là où il avait tant de fois frôler la mort et là où il avait connu la passion et l'appartenance à une puissance qu'était Vérénor. Celle-ci lui avait ouvert les yeux et depuis tout ce temps, il l'avait vénérée et jamais elle ne l'avait lâché. Il avait donc mis les pieds sur ces terres dans l'espoir que ce Mandolin allait le reconnaître et allait l'accepter comme l'un des siens.

Sillonant les chemins sinueux des terres boueuses, il se sentait appelé par la forêt mais ne s'en fit pas, préférant se concentrer sur sa mission actuelle. Il reconnaissait ces recoins, ces arbres ayant changés depuis déjà 10 ans. Il était presque surpris que ce coin de pays n'ait pas encore été touché par la déforestation que les rouges avaient commencés.

Ayant cherché pendant quelques heures, il finit inévitablement par entrevoir un camp n'ayant pas de drapeaux ni d'étendards de la couleur du sang. Un petit camp retranché dans le fond des bois où il vit un petit feu allumé et remarqua de loin une forme. Un inconnu de par son physique mais il savait que celui-ci pourrait au moins le renseigner. Il s'approcha doucement de son camp en ne faisant pas trop de bruit, son arc bandé et une flêche encochée pour être sur que celui-ci ne serait pas pris de panique et l'attaquerait.

L'elfe noir avait abaissé son capuchon et on voyait son visage clairement. Tout ce qu'il avait de changé, c'était une grave cicatrice passant de joue gauche, traversant son oeil gauche et se terminant au niveau du front. Son oeil n'avait pas été touché et il en était reconnaissant à Vérénor mais cela faisait en sorte qu'il n'avait plus la même allure. Quand il s'approcha à moins de 20 mètres, il vit un Mandolin dépité, très loin de son souvenir, se retourner et d'office sortir son arme. Merthorn eut un soupir de soulagement, il l'avait trouvé... Mais celui-ci était terriblement mal en point, un bandeau sur l'oeil et de marques de sang un peu partout sur ses vêtements.

- Mandolin, c'est bien vous? Je suis Merthorn, l'elfe noir. Vous souvenez-vous?... Il y a bien longtemps que je vous cherche.

( https://www.youtube.com/watch?v=c79uOLby7H8&feature=relmfu )

Effectivement, l'ancien ménestrel était seul à faire la garde au campement cette nuit la. Quand il entendit les bruit de pas arriver, et qu'il vit un homme approcher son premier réflexe fut certainement de prendre son bouclier et le positionner de façon défensive. Il dégaina de son autre main sa rapière et la pointa en direction de l'homme qui pénétrait le campement.

Le borgne qu'il était devenue par la force des choses le força a se raprocher avant de baisser la garde. Il reconnu finalement l'elfe noir a qui il devait la vie lors d'une première insurrection flactienne. Il l'avait aider a fuire l'auberge et aller se réfugier dans le campement des Calendrims. Merthorn, l'elfe noir, le seul en qui il aurait pu avoir confiance en les temps de paix. ''Confiance'' étant un bien grand mot, il ne lui aurait jamais tourné le dos, il ne lui aurait jamais préter sa bourse non plus, mais il aurait combatut à ses côté sans hésité.

Une des seules fois où ils s'était échanger quelques parole était à l'époque ou il tentait de réparé le tissus qui séparait sa dimension à celle des fées. Et les échange n'avait été guère fructueux. Zorelt se doutait que si l'elfe, maintenant Scarifier au visage, venait le voir ce n'était guère pour se faire un câlin et encore moins pour échanger une tasse de thé.

Le seul sourcil visible de l'ancien chanteur se fronça, puis il rengaina sa rapière et baissa son bouclier. L'ancien barde communiqua d'un simple geste de la main à l'elfe noir qu'il pouvait baisser son arme et s'approcher auprès du feu, bien que les elfes noirs aimaient pas nécessairement la lumière.

-'' Je ne crois pas que vous soyez la pour me tuer car vous l'auriez fait depuis très longtemps, mais je vous prie que si c'est pour cette raison que vous me cherchiez, de ne pas le faire ici, faites en sorte que ma fille n'ait pas a voir mon corps inanimé.'' Il avait dit le tout d'une froideur incroyable pour le barde qu'il était autrefois.

Zorelt alla s'asseoir exactement à la même place où il était assis avant que l'ombre du passé ne resurgisse du boisé.

-'' Je vous avise aussi que je ne serai pas là pour vous chanter de joli cantique autour du feu de camps. Ce n'Est plus là une des mes habitudes. On pouvais appercevoir que quelquechose était brisé à l'intérieur de l'ancien barde, mais ce que c'était était plutôt dur à lire pour quiconque ne le connaissait pas intimement.

L'elfe était bien heureux de voir que son ancienne connaissance, ce barde, l'avait bien reconnu et ne lui en voulait pas, peu importe la raison... Il en était presque heureux mais la joie avait quitté son coeur depuis bien des lustres... Les temps avaient été terriblement durs autant pour lui que pour tous ses compatriotes rebelles...

Il en avait rencontré un peu partout dans la région mais aucune résistance n'était réellement bien organisée... Les groupes entre eux contactaient un peu mais rien de bien précis n'était divulgué de peur qu'un flactien tombe sur une lettre ou sur un message. De toute facon, l'instant n'était pas à la réflexion, mais il était plutôt à la discussion. Merthorn se dirigea vers Mandolin qui l'invitait à s'asseoir sur une buche non loin d'où il était.

Il prit place tranquillement puis pu regarder de plus près son ancien camarade... Celui-ci avait terriblement vieilli. Le rôdeur n'en avait pas pris conscience mais les humains vieillissaient beaucoup plus rapidement que les elfes et cela se reflétait sur les traits du guerrier. Les cheveux grisâtres, les traits plus lourds et les rides beaucoup plus présentes qu'à l'époque où il chantait ses cantiques autour du feu... La vision grisait un peu l'elfe noir mais il devait tout de même s'en remettre à lui pour vraiment être utile dans ce combat. Mandolin devait connaître beaucoup plus les environs et les détachement flactiens.

Après avoir contemplé le feu quelques instants, il se retourna de nouveau vers l'homme.

- Il y a bien longtemps que nous nous sommes vus, Mandolin. Comme tu as pu le comprendre, je ne cherches pas à te tuer, ni à te nuire, je te l'assure. Je suis ici pour t'aider. Je suis venu être un épée de plus, et pas n'importe laquelle... Si tu es toujours dans ce combat, je suis à ton service.

Les propos de l'elfe noir était direct et révélateur sur l'état d'âme qu'avait Merthorn. Il se sentait de plus en plus impuissant face au combat qu'il livrait contre les rouges et cela paraissait avec les nombreuses cicatrices qu'il avait sur le corps... Ses vêtements étaient légèrement en lambeaux et rapiécés et son visage était scarifié... Il sentait que son poids dans la balance n'était plus rien s'il était seul. Il s'était donc dit qu'avec d'autres rebelles, il pourrait avoir une importance plus grande... Et quel groupe était mieux pour le faire sentir à sa place que son ancien groupe de connaissances en Arkol... C'est ainsi qu'il raconta un peu son histoire à l'ancien barde, lui laissant le choix de le prendre ou non.

( https://www.youtube.com/watch?v=RwClEdyLoOw )

Un petit sourire en coin s'afficha sur le visage de l'humain. Une épée de plus, disait-il, une épée de plus dans une marée rouge de sang. Malgré que cette épée n'était guèere n'importe quelle épée, c'était celle d'un être qui l'utiliserait sans réserve au nom de la liberté.

Mandolin avait trouvé les dernièeres années très difficiles, mais probablement pas autant que ce que Merthorn avait pu vivre. Zorelt pendant un certain temps a pu se faire passé pour flaxien, mais Jamais au grand jamais Merthorn n'aurait pu se payer ce loisir. La couleur de sa peau et de ses cheveux trahissait ce qu'il était et ce qu'il serait. Les elfes noirs était bien trop contre-nature pour pouvoir être flaxien. Maintenant Zorelt ne pourrait lui non plus être capable de se passer pour flactiens le temps d'un instant, car il était la tête de proulx des résistant, un visage connu et facilement identifiable.

-Je sais que si je refussais votre offre, vous combateriez tout de même au nom de la liberté et de façon paralèele à nous, et je sais que mutuellement nous aurons une plus grande chance de survie en travaillant ensemble.

Levant le regard vers le ciel, peu d'étoile était visible.

- Je ne puis refuser votre offre, maitre des sentiers.

Merthorn savait au moins que le barbe souhaitait travailler ou plutôt combattre à ses côtés et qu'il avait toujours une certaine confiance, si le mot pouvait être employé, envers l'elfe noir...

Ca ne changeait rien dans le fait qu'il y avait bien longtemps que le rôdeur n'avait vu personne des terres d'Arkol. La dernière fois qu'il y était, les flaxiens n'étaient que des petits points noirs dans le lointain... Cela faisait tout de même en sorte qu'il connaissait les sentiers mais en cette nouvelle lune, il était dans une tout autre partie de la forêt, même sur une autre petite île située non loin des terres où il était autrefois. Et ces hommes étaient maintenant présents partout sur les terres comme avait pu le constater l'elfe.

Il s'était assis autour du feu avec Mandolin et il réfléchissait. Il avait tout de même encore un camp à aménager et devait se préparer et se trouver de quoi se nourrir. Mais il se laissa étonnament à vouloir prendre des nouvelles de cette vieille connaissance.

- Et vous, Mandolin? Vous avez maintenant une fille? Une femme aussi, j'imagine? Et ces résistants: êtes-vous nombreux? Que comptez-vous faire pendant les prochains jours?

L'elfe avait bien conscience qu'il ne venait que de revenir d'un voyage de plus de 10 ans et que le vieux barde ne lui faisait pas entièrement confiance mais il souhaitait tout de même en savoir le plus possible sur les conditions de la bande ici. Il n'avait fichtrement rien à faire des affaires personnelles de l'homme assis à ses côtés mais ce n'était que par courtoisie, chose qu'il avait gardé avec lui depuis les années.

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Le vent soufflait doucement d'entre les branches caressant les feuilles paresseusement puis fit danser les flammes crépitantes du rond de feu. Des pas feutrés s'avançaient lentement presque distraitement en direction du campement. Il y avait de petits craquements secs de brindilles ici et là dans son déplacement signe qu'elle était légèrement affairée. Voilà depuis quelques jours que sa douce amie l'avait amené ici dans cette zone isolée et résistante. Elle commençait tranquillement à s'adapter à l'endroit, mais bien entendu, elle faisait exception à la règle se chargeant de la récolte du bois pour le feu. Cela lui procurait une certaine distraction et un moment de liberté, libre de vaquer à ses songes.

D'ou le fait que la jeune femme pouvait mettre un certain temps avant de revenir. Elle tachait cependant de terminer sa besogne avant que le feu ne meurt ou bien qu'un des résistants ne vienne la chercher, l'air boudeur et découragé.

Naela restait ce qu'elle était, on ne pouvait le lui enlever. Cela faisait parti de son charme autant que de ses défauts.

Elle revenait dos à eux..... du moins, la première silhouette qu'elle distingua sans trop de difficulté : celle de Zorelt, l'air toujours aussi aigri que les derniers jours, mais qu'elle affectionnait tant. Il avait changé en dix ans, mais qu'importe?! La seconde forme assise tout juste à côté ne laissa guère trop de place à l'imagination, les cheveux blancs brillant sous l'ardeur du feu...vêtu sombre....les oreilles pointues dépassant de la couleur de la nuit...

Elle poussa un soupir, l'ombre d'un sourire fugace accroché l'espace d'une seconde à ses lèvres. Les petits morceaux de bois allèrent rejoindre ceux déjà entassé près des pierres du rond d'un geste négligé. Ses bras encerclèrent sa taille, elle savait qu'il ne broncherait pas....son menton reposa sur son épaule.

''Je sais....tu m'as entendu venir de loin....'' s'amusa-t-elle d'un ton léger et teinté d'un voile de nostalgie ''.....alors, il y a longtemps,....''

Elle le serra fort du plus qu'elle le pu....tellement qu'il aurait pu sentir son sourire au creux de son épaule. Il lui avait manqué durant ce temps.

L'ancien ménestrel inspira profondément, se préparant à répondre aux question de son invité spécial, cependant il fut interrompu par le bruit de pas de la Den Ejderha. Il l'observa arriver et ne dit mot. Elle put apercevoir un bref instant un petit sourire se dessiner dans le coin de ses lèvre. Aussitôt vu, aussitôt disparu. Il avait tant de souvenir avec elle, que ce soit de se promener dans les bois en criant chaussette, ou simplement aller essayer de sauver le royaume des fées, il partageait beaucoup de mémoire avec elle.

Il revint simplement et directement à la question de Merthorn:

-Effectivement j'ai pris femme, Cassiopée pour tout clarrifier, elle tenait l'auberge à l'époque ou nous pouvions y trinquer sans trop de danger. Nous avons une fille qui a survécue jusqu'à présent, sinon nous aurions trois enfants. Le regard vide de l'homme était fixé dans les flammes.

Il serra les poings, mais ne changea pas d'expression pour continuer.

- Nous sommes de plus en plus nombreux, je ne pourrais vous donner de nombre exacte cependant. Mais la coalitions large d'Arkol est suffisament nombreuse pour résister et menacer les flaxiens qui s'y trouve. Nous avons jusqu'à présent signé des ententes avec le Clan Minamoto ainsi que le clan Kishiro. Je suis en attente de rencontrer les Calendrims, ou la nouvelle division de Cercess et finalement, je suis présentement en négociation avec les membre de l'orbe noir. Ils sont en délibération sur les termes qui leurs sont proposé. Bientôt j essayerai de rencontré la tribu d'orc dont Ugluuk est à la tête.

Zorelt arrêta ses plans là sans trop donner de détails. Il aurait été mafois très surprenant que les flaxiens uses des services d'une elfe noir, mais on se devait de se méfier tout de même. La guerre c'est la guerre et il n'y a pas de pire mauvais coup que celui qu'on ne peut prévoir.

Une vague de bien-être l'envahit quand il sentit l'odeur caractéristique d'une certaine pour qui il avait longtemps eu des sentiments amoureux... Naëla Den Ejderha... Cette fillette qui était maintenant devenue plus vieille et aguerrie... Elle passa sa main autour de sa taille et son menton sur son épaule en lui chuchottant quelque chose.

L'elfe noir posa ses mains sur les siennes et appuya sa tête contre la sienne.

- Il y avait effectivement trop longtemps que nous nous sommes vus. J'ai souvent pensé à toi ma chère et tendre.

Mandolin répondit ensuite à ses questions pendant que la belle le serrait dans ses bras du plus fort qu'elle le put. Cette petite avait pris du muscle depuis quelque temps.

Mandolin lui dit qu'il était sur le point de contacter Cercess et cela rendu le rôdeur légèrement pensif... Il pourrait sûrement parler avec Koizen, il le connaissait tout de même bien. Mais pour les orques, il ne pourrait fichtrement rien faire... Et de toute facon, il n'avait jamais aimé Ugluuk...

- Parfait alors, je pourrai sûrement vous donner un coup pour convaincre Koizen et sa troupe à Cercess. Alors, c'est tout ce que je voulais savoir, Mandolin. Quand tu contacteras Koizen, assure toi que je ferai partie de la troupe qui ira ou que je serai là si tu fais cela par magie.

L'elfe se leva tenant toujours Naëla contre lui. Il fit un signe de tête au vieux barde et se tourna en direction de la jeune femme. Il voulait rattraper les ans. Il lui fit un signe de tête pour lui faire comprendre qu'il voulait la voir seul à seul.

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L'éclat de gaieté qu'elle avait arraché à son barde adoré bien que chimérique la rassura. Il restait encore des parts de celui qu'elle avait connu bien qu'éparpillées en milles morceaux dans cet être brisé par la vie qui persistait pourtant à continuer sa lutte. Était-il fou de miser sur le hasard, cet espoir....une graine de folie? Disait-on....rien ne sera jouer tant qu'il y aura un fou pour mener le combat? Alors pourquoi hésiter si cela pouvait les amener à vivre!?

Les deux hommes conversèrent quelque peu s'échangeant informations...bref tout ce qui pouvait être d'un semblant utile en temps de guerre. La jeune femme soupira d'aise contre l'épaule de l'elfe noir. Sa présence la rendit sereine. Bien qu'elle était constamment entourée de visages inconnus ou familiers, Naela réalisa soudainement combien il lui avait manqué . Cachant partiellement son visage dans la cape de voyage, la Den Ejderha ne pu s'empêcher de murmurer:

''Mes pensées étaient pour toi....''

Elle le sentit se lever ce qui marqua la fin de son entretien avec Zorelt. La jeune femme allait se détacher doucement, mais stoppa tout geste constatant qu'il la tenait toujours. Son regard violacé, interrogateur rencontra ses yeux l'espace d'un moment puis compris ou il voulait en venir. Curieuse, elle le suivit sans poser de questions s'enfonçant un peu plus dans la forêt qu'abordait l'île.

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