Ah! Enfin une journée clémente pour le voyage! Ni trop froid, ni trop chaud, juste parfait! Le moment idéal, d’ailleurs, pour l’une de ses tenues préférées. En effet, Aurora trimballait toujours le ‘’stricte minimal’’ en matière d’accessoires de voyage. Elle avait dans son sac exactement 4 tenues, incluant celle qu’elle avait sur le dos. Sans conter les cosmétiques, les colliers, bracelets et boucles d’oreilles assortis à chacune de ses tenues. Il fallait être présentable pour N’IMPORTE QUELLE occasion!
Elle avait optée, aujourd’hui, pour sa plus récente acquisition. Elle se l’était procurée dans un petit marché rempli de gens bizarres qui portaient des armes bizarres recourbées, et les hommes y portaient des peignoirs... Quelle drôle de société! Malgré tout, elle pu apprendre que ce qu’elle avait prit pour des peignoirs étaient en fait des « Kimono». C’était comme ça qu’ils appelaient ça, les étranges petits humains jaunes. Elle en avait choisi un beau, rouge, agrémenté de fleurs dorées et de tiges de plantes vertes qu’ils appellaient «bambous». Elle portait avec ça de drôle de petites sandales tressées, et elle s’était procurée un très joli masque assorti à sa tenue. Aurora adorait les masques! Sans oublier ce drôle de parapluie dont les personnages étranges se servaient pour se protéger du soleil! Mais aujourd’hui, elle n’en avait pas besoin. Pas assez de soleil, elle n’avait donc pas besoin de protéger son teint clair elfique.
Elle décendait un sentier, à l’abri des arbres, prenant garde à ne pas prendre son kimono dans les branches tordues. Se serait dommage de l’âbimer maintenant, non? Elle continua sa route, chantonnant des bribes de mots elfiques massacrés par sa faible connaissance de ses propres origines.
Elle continua ainsi jusqu’à un environnement plus dégargni, assez libre d’espace pour ériger un campement. Ce serait pas mal, ça, pour faire dodo, pensait-elle. Jusqu’à ce qu’elle appercoive une tente... flute, déjà pris! Elle se préparait à faire demi tour quand elle vit une silhouette assise, dos à elle. Que fichait-il là? La curiosité plus grande que sa beauté juvénile, la jeune elfe s’approcha encore, écrasant d’un pied léger des branches secs et craquantes, trahissant sa présence.
Elle figea et, prenant soudainement peur que ce ne soit un campement de voleur, elle poussa un :
- Hiii!
Avant de se jeter dans un buisson à proximité.
- N’approchez pas! Cria-t-elle depuis sa cachette qui-ne-cachait-pas-grand-chose vue la saison. J’ai des ongles! Wi-chi-cha!
En effet, de pas avoir d'armes réelles pouvait causer problème. Elle espérait ne pas être tombée sur un malade...